Etape 3 - Site antique de Dougga - Eau, oliviers et arcs de triomphe
Vendredi 2 mai 2013. Pourquoi retourner à Dougga ? Parce qu'au-delà de son intérêt purement historique (sans doute l'une des cités romaines les mieux conservées au monde), Dougga se situe dans un écrin paysager exceptionnel. Autour de la cité antique, les oliveraies sont partout, les arbres se dressent sur les collines environnantes et créent une atmosphère de bien être exceptionnelle. J'aime ce lieu et je m'y sens tellement bien. Mes frères et soeurs aussi apparemment. Je leur montre l'arrière du Capitole pour leur faire comprendre le perfectionnement des constructions antiques. Le cœur de la cité resta le point culminant de la colline au cours de son histoire, le forum romain succédant à l’agora numide. Au fur et à mesure de son développement, les constructions occupèrent le flanc de la colline...

En s'éloignant un peu de l'agora et de cette superbe place des vents, on se dirige vers l'arc de Sévère Alexandre à côté duquel sont creusées les grandes citernes*** qui alimentaient la cité antique en eau. Toujours aussi impressionnantes. Les six citernes d’Aïn El Hammam, situées à proximité du temple de Junon Caelestis, peuvent contenir 6.000 m3 et sont particulièrement ruinées. Elles sont alimentées par une source située à 12 kilomètres et un aqueduc construit sous le règne de Commode et restauré dans le dernier quart du IVe siècle.

Enfin on arrive au pied de l'arc de Sévère Alexandre***, dans un état assez exceptionnel de conservation quand on sait qu'il fut construit dans des années 222-235. Il se situe à égale distance du Capitole et du temple de Junon Caelestis. Son arcade mesure quatre mètres. Encadré d'oliviers multi centenaires, il renforce encore ce sentiment incroyable de sérénité et d'harmonie qui se dégage de ce lieu.

Une harmonie renforcée par le chemin du retour que l'on prend en empruntant de nouveau la voie romaine encadrée d'oliviers et de figuiers de barbarie.




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